Les préoccupations des gaulois

Автор: Пользователь скрыл имя, 20 Февраля 2012 в 17:24, реферат

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Agriculteurs expérimentes, es Gaulois font découvrir a leurs vainqueurs la charrue, la moissonneuse, l’amendement des sols...Très vite, ils acclimatent la vigne dont les meilleurs crus seront fort goutes a Rome. Surtout, la Gaule constitue comme l’Espagne ou l’Egypte, un grenier a blé ou le vainqueur puise abondamment pour nourrir ses armées. La majorité des Gallo-Romains sont agriculteurs, mais paradoxalement, le paysage rural nous est beaucoup moins familier que le paysage urbain.

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             Les préoccupations des gaulois

1. En parcourant les campagnes

Agriculteurs expérimentes, es Gaulois font découvrir a leurs vainqueurs la charrue, la moissonneuse, l’amendement des sols...Très vite, ils acclimatent la vigne dont les meilleurs crus seront fort goutes a Rome. Surtout, la Gaule constitue comme l’Espagne ou l’Egypte, un grenier a blé ou le vainqueur puise abondamment pour nourrir ses armées. La majorité des Gallo-Romains sont agriculteurs, mais paradoxalement, le paysage rural nous est beaucoup moins familier que le paysage urbain.

Depuis la conquête, le cadre naturel lui-même a bien sur peu change, mais le paysage  a été réorganisé et structure par Rome, a des fins fiscales. Les terres des pays conquis  avaient été confisquées en faveur du peuple romain et déclarées ager publicus Afin de les recenser, de les repartir, afin d’établir l’impôt ou les taxes dues sur les terres concédées, l’agrimensor romain (géomètre) établit le cadastre .Les terres y sont reparties en centuries, carres de 50 ha. Dans les colonies, les meilleurs lots, exonères d’impôt, sont attribués aux vétérans; d’autres, laisses a la cite, sont loues aux indigènes et soumis a l’impôt; d’autres encore reviennent a l’Etat romain. Enfin les terres incultes restent hors du cadastre, sans attribution précise. On connait bien la cadastration de la Narbonnaise grâce aux nombreux vestiges (restes de murets, chemins...) subsistant dans les environs de Béziers, de Narbonne, d’Arles, de Valence...et surtout grâce aux fragments du cadastre d’Orange. La densité d’occupation des terres, la part exacte des célèbres forets de la Gaule chevelue, restent difficiles à évaluer puisque la recherche archéologique est diversement intense selon les régions.

                       Au cœur des campagnes, la villa

Au centre du domaine(le fundus), la villa est un autre symbole de la domination romaine sur les campagnes. Ensemble complexe, la villa peut se définir comme deux groupes de constructions établies autour de deux cours fermées: l’habitation (pars urbana), et les bâtiments d’exploitation (pars rustica ou pars agraria).A l’Etoile-la-Tranquille(Somme), de nombreux trous de poteaux révèlent l’existence d’une ferme gauloise, antérieure à la villa gallo-romaine précoce qui a été construite sur le même site. L’exemple de la villa de Mayen, dans la vallée du Rhin, est tout a fait remarquable en ce que, dans ses états succesifs, elle a garde  en son centre la forme de la ferme indigène d’origine, en conservant le foyer a la même place.

                      Les Gaulois-les hommes du champs

Les fermiers, locataires sur les grands domaines, habitent souvent dans les vici agricoles. Le propriétaire-exploitant vit dans sa villa et travaille lui-même ses terres, avec sa famille et sans doute quelques ouvriers agricoles, libres ou non. La taille et le luxe  de la villa donnent la mesure de ce petit propriétaire qui tire ses ressources de la vente, par  l’intermédiaire de la marche du vicus, de ses productions. Exploitants indigènes ou colons, bien que ne bénéficiant pas des mêmes  droits, devaient mener le même genre de vie. En revanche, le riche propriétaire foncier, toujours un homme libre, parfois un notable de sa cite, possède une magnifique villa, mais aussi une demeure en ville; il fait cultiver ses terres par ses employés, les colons, sous l’autorité d’un régisseur, le villicus. Son style de vie est très  différent de celui des petits fermiers, occupe qu’il est entre ses charges citadines, ses tournées d’inspection sur ses terres et les loisirs, ou la chasse tient la première place: a tel point qu’un riche Lingon, dont le testament nous est parvenu, voulut qu’on dépose avec lui sur le bucher tout son attirail de chasse.

Comme dans toute société antique, le travail de la terre occupe la majorité de la population. La Gaule indépendante avait atteint à une agriculture élaborée qui faisait l’admiration des Romains. La qualité de l’outillage, aussi bien que les façons culturales, ont été vantées par les autres latins, Pline l’Ancien en particulier. C’est en Gaule que sont apparues les deux plus anciennes machines agricoles: la charrue et la moissonneuse .Pour la charrue, les témoignages sont uniquement littéraires, les représentations qui nous sont parvenues ne nous montrant que des araires. Tire par deux bœufs, l’araire est dirige par un paysan qui appuie sur le mancheron. (Première annexe) Hors des vastes domaines ou les moissonneuses pouvaient être utilisées, le paysan avait a sa disposition des instruments d’excellente qualité, déjà mis au point par  les forgerons de la période  précédente, faucilles, et grandes faux dites celtiques en particulier, qui, se maniant a deux mains, étaient très efficaces pur le fauchage des prés. L’outillage pour le travail de la terre était varie, de bonne qualité, et assez perfectionne pour  s’être perpétue sans grand changement jusqu’a  nous jours: houes, herses a dents, bèches, herminettes, sarcloirs, pelles, râteaux .Parallèlement a l’outillage, les Gallo-Romains avaient mis au point des techniques d’amendement des sols: aux terres trop acides, on ajoutait de la chaux (chez les Eduens, par exemple) tandis que les terres pauvres étaient améliorées par des apports de marne.

                                             

 

                                      Une terre fécondée

Les terres de la Gaule étaient réputées  fertiles auprès des Romains qui, habitues aux terres plus arides des climats secs, admiraient les récoltes des sols plus arroses. Les cultures céréalières sont pratiques partout, elles doivent assurer la triple fonction de l’agriculture: se nourrir elle-même, nourrir les villes, et surtout  pour la Gaule du  Nord-est, nourrir l’armée. La culture des blés, de l’avoine, du siège exige peu de main-d’oeuvre, un ouvrier pour 25jugeres (5 ha) selon  Carton, mais ce n’est pas celle qui rapporte le plus.

Bien plus rentable est la culture de la vigne. Depuis plus longtemps implantée en Narbonnaise, elle va s’étendre de plus en plus loin  en Gaule. Quelques crus furent celebres, l’, allobrogique’’ du nord de la Narbonnaise, et le, biturigique’’ du Bordelais

Les échanges lointains favorisent d’autre part quelques spécialisations régionales, comme la culture du chanvre en Auvergne et en Alsace, ou du lin dans le Berry. Partout, vergers et jardins fournissent a chacun, directement ou par l’intermédiaire des marches, fruits et légumes: pommes, poires, cerises, noisettes, pois, carottes, fèves...L’élevage est florissant: les bovins, dont la taille a augmente de 25 cm par croisement avec des espèces italiennes, sont utilises pour le trait et fournissent viande, cuir, lait, fromages, dont certaines régalent les gourment romains. Les ovins, plus nombreux en Corse, dans les montagnes ou dans les Flandres, sont apprécies pour leur viande et leur lait, mais surtout pour leur toison: les lourds manteaux de laine gaulois sont plusieurs fois vantes par Martial dans ses Epigrammes. Les porcins depuis longtemps sont estimes de tous pour leur charcuterie qui a conquis  la marche romaine, de même que les oies de Morinie, dont les foies et le fin duvet sont fort recherches.

                                         Les artisans en Gaule

Les artisans de la Gaule travaillent depuis longtemps, et avec bonheur, le bois, le métal et l’argile, mais leurs talents multiples s’expriment aussi a travers des matériaux que les Romains leur ont fait mieux connaitre: la pierre, la verre...Les stèles funéraires, par la variété des représentations, nous font pénétrer dans leurs ateliers, dont les fouilles archéologiques ne retrouvent bien souvent que des traces fugitives, même si elles livrent par ailleurs outils et objets finis en quantité .L’artisanat, déjà riche avant la conquêtes développe et s’organise sous l’influence de Rome. En Gaule transalpine déjà, les divers corps de métier étaient regroupes en corporations, associations professionnelles chargées de défendre les traditions ,d’assurer  une sépulture a leurs membres et de veiller a ce que le culte soit régulièrement rendu a la divinité patronne. Très vite, cette habitude de se grouper va se généraliser et, dans les Trois Gaules egalement, les corporations seront nombreuses, surtout dans les métiers du bâtiment.

                            Chantiers de la Gaule Romaine

Les chantiers qui s’ouvrent  dans toute la Gaule fournissent de l’ouvrage à de nombreux corps de métiers, et notamment aux  artisans du bois. Le travail du bois, traditionnel dans un pays couvert de forets, avait conduit a des réalisations remarquables: les navires des Venettes, admires par César, les tonneaux...Toutefois la majorité des arbres, abattus par les bucherons a la hache et a la scie, étaient destines a la construction: ossature des bâtiments a pans de bois, charpentes, planchers...Contrairement a ceux du bois, les ouvriers de la pierre étaient de nouveaux venus en Gaule. A l’école des artisans italiens, les Gaulois se sont très vite instruits et ont maitrise rapidement les nouvelles techniques, les utilisant pour améliorer les façons traditionnelles-une semelle maçonnée isole un mur en pise de l’humidité-ou les adoptant pour construire a la romaine. L’exploitation  des carrières se fait à ciel ouvert ou en galeries. Le carrier utilise des fissures naturelles ou  creuse des saignées dans la pierre pour y enfoncer des coins de fer ou de bois  qu’il mouille afin de détacher les blocs. Des traces de ce travail sont encore bien visibles dans la carrière antique de Saint-Boil(Saône-et-Loire).Les blocs sont spécialement prépares lorsqu’il s’agit de sortir une ébauche de colonne, dans les carrières de marbre de Saint-Béat(Haute-Garonne), par exemple. Les gros blocs glissent sur une rampe ou des rails en bois pour sortir de la carrière, avant d’être transportes par voie d’eau ou par de lourds chariots. Dans la mesure du possible, pour éviter des transports difficiles, on exploite les carrières proches du chantier de construction.

A l’arrivée des blocs sur le chantier, le tailleur de pierre entre en action. Son outillage, le même que celui des tailleurs actuels, est adapte a la dureté des différentes roches(deuxième annexe) Il scie les blocs, les équarrit et dégrossit les parements a la smille, puis au têtu ou a la polka. La finition se fait avec divers ciseaux dont on voit souvent la trace à la surface des blocs: la gradine à tranchant dentèle, le ciseau droit a tranchant rectiligne. Les parties décorées étaient préparées a l’aide de pointes, ciseaux fins, gouges, qui esquissent les volumes des chapiteaux, des moulures, par exemple, mais elles n’étaient terminées qu’une fois le bâtiment construit.


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